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C.
9 février 2008

"..."

J'aime les plans foireux, comme un cinéma à la sortie des cours. Assise sur le banc en compagnie de Lyd. avec ses beaux yeux sombres et sa voix forte, je fume clope sur clope, jusqu'à ce que Im. se pointe, le pelvis en avant, mégalo, narcissique, amical, bref, gerbal. Je me casse, abandonne du coup Lyd. en triste compagnie, je m'en excuse par message (la magie des téléphones portables tiens). Je cours chez moi, en 40 minutes, bus, bus, bus, laps de temps de 3 minutes, bus, bus, 3 minutes, bus, bus ... maison ! Je prends le CD encourant, je reprends le bus. Chemin inverse. Je cours dans les rues du centre ville et me rue à l'intérieur du cinéma.

"Une place pour 4 minutes s'il vous plait, et dîtes-moi que ce n'est pas commencé !"
"A l'instant. Filez."


Je rentre dans la pièce, sombre, des mots allemands fusent, je prends un fauteuil, au pif, je suis en retard, mon compère doit se trouver dans la salle, caché dans la pénombre. Je me guide et me dirige tant bien que mal vers un fauteuil dans lequel je m'installe. Quinte de toux. Re quinte de toux. Je songe même à quitter la salle le temps de me calmer. Rien à faire. Je tousse. Ca se calme. Je ne respire qu'à petites reprises.

Le film. Magique. Splendide. Une claque.

Générique de fin, les plus pressés quittent la salle, quelques uns restent dans leurs sièges, dont moi. La lumière s'allume. Je perçois loin devant moi mon compère, grâce à ses longs cheveux bruns. Nous rentrons, LR de nuit. Youpi. A l'arrivée, l'avenue. La croisée des chemins comme il dit. Je me sens à l'étroit, prise entre deux étaux.

Jai repéré un violoncelle dans le Nord de la France.

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