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C.
23 mars 2008

n°9

   Il me parle, et plus les mots sortent et crépitent de sa gueule, plus je le trouve laid. Puant d'orgueil, d'égo. Un égo suintant et gras qui me dégoûte et me tient éloignée à un mètre de lui. Et il ne se fatigue pas.

"Je te proposerais bien de venir boire un dernier verre à la maison."

   Je ne cache pas mon sourire, je lève les yeux vers lui, combats avec difficulté la puanteur de son haleine et applaudis doucement. Il ne comprend pas. Laid, puant, égocentrique, mégalo, et con de surcroît. Voyant son regard mi-clos, sa bouche entre-ouverte et son menton relevé -comme un nain tentant de paraître plus grand-, je précise :

"Tu t'abstiens."

Envie d'amputations soudaines et violentes. Plus tard, je le retrouve à ma gauche, assis sur la banquette et il touche mes cheveux. Sylphe réagit, HorSS également. Le moindre contact physique avec ces habitants aigris de H.A me répugne, me dégoûte, m'achève, me détruit. Lorsque sa main se permet de toucher mes côtes, je suis littéralement à bouts de nerfs.

5h10 du matin. Je prends mon manteau et me lève. HorSS me ramène avec Arm tandis que Sylphe reste pour assouvir quelques pulsions primitives.

Un samedi soir à H.A.

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